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contacter l'auteur envoyer à un ami catégories * photographie de prises de vie. alambics alpes sommet de l'europe ambiances angoumois au coeur de soudat blanc et noir boule de fort breizh au bout de la terre cabanes granges remises c'est le cirque cezallier un territoire des hommes chez nous compagnons terrestres couleurs lumières géométries cuir de grâce faites moi cygne des yeux pour voir devantures enseignes réclames dimanche au bord de l'eau eau douce mer océan grands princes intimite villageoise la grande guerre / memoire l'âme des pierres l'art tisse la toile de l'humanité les amis de marc deligny les bons contes font les bons amis les doyens les gens les hommes et leur terre les ruraux ces heros naturellement pays basque vert intense en soule perigord noir petites bonnes femmes et petits bonhommes petites histoires petits bistrots piegut-plumiers portraits puits de vie, ponts d'avenir sur le chemin tailler sa route terre de lumieres têtes de foire à brion toiles de cristal tout autour toutes ces choses traditions populaires un monde d'un autre oeil villages charentais villages du perigord villages limousins pages derniers commentaires bravo pour votre article sur ce jeu traditionnel sur fort de boules de bien jolis clichés où la nature reprends ses sur compagnons terrestres un travail magnifique et à mon sens essentiel. sur les hommes et leur terre. merci beaucoup. bien cordialement. sur têtes de foire à brion merci beaucoup. bien cordialement. sur têtes de foire à brion jolie blog et belle région ! sur têtes de foire à brion bonjour, un dvd sera effectivement en vente au sur photographe de prises de vie bonjour, sur tf1 ils avaient évoqué la vente d un sur photographe de prises de vie et bravo monsieur laforge pour ces photos sur nos doyens mais ils sont pleins de bon sens et de patience. sur nos doyens réservoir d'émotions. accueil du blog recommander ce blog créer un blog avec canalblog flux rss des messages flux rss des commentaires 25 septembre 2007 photographe de prises de vie normal 0 21 false false false microsoftinternetexplorer4 photographe, passionnément... photographier la peur d'égarer les émotions qui enrichissent la vie. partager pour se rassurer, se convaincre face à ses fragilités, partager pour témoigner des merveilleux moments d'être vivant. quand on sent, écoute, goûte et touche, quand on rencontre et s'enrichit. et toujours envie d'être . photographier pour ne rien manquer et ne rien perdre, jamais de sa vie. je suis issu d’un pays riche par sa diversité, aux confins du périgord, du limousin et de l’angoumois. il est de calcaire, d’argile ou de granit, il est de haies, d’étangs de rivières et de ruisseaux, de collines, de plaines et de forêt en quelques dizaines de kilomètres. il émerveille. une langue commune, l'occitan, ce patois limousin fleuri et chaleureux. les émotions sont au bord des chemins et aux détours des villages, dans les mains et sur les visages. je capture ces instants. a l’incessante rencontre de la vie telle qu’elle est vraiment, j’ai aimé la nature, le patrimoine bâti qui laisse une trace tactile, les savoir-faire embarquant vers les savoir-vivre. la richesse de chacun, voilà la véritable émotion, voilà la culture sociale éminente avec ses différences. les belles découvertes existent toujours, je les multiplie. le récit photographique me passionne. la lecture du cliché, cet l’instant où l’imagination crée tout un monde, c’est sa liberté née de son intime préférence. c’est un espace de bonheur et de profondeur absolu. des mains usées de travail, des rides qui ont sué sang et eau, des échines qui ont bravé le temps et l'angoisse, des plis qui ont pleuré ou tant aimé. encore la vérité de ceux qui ont sillonné la terre pour en tirer leur substance, je témoigne. chacun porte son histoire, les valeurs existent vraiment quand elles sont partagées et transmises. c’est mon dessein. jean-christophe laforge "prises de vie". le récit photographique, la lecture d’un cliché avec des mains qui ont travaillé, des rides qui ont transpiré, encore des yeux qui ont pleuré ou tant aimé, des échines qui ont bravé le temps et les inquiétudes. en somme la vérité des « gens de terroir », ceux qui sillonnent la terre pour en tirer la substance, toute la simplicité, la faconde qui les accompagnent. je suis issu de familles qui pour l’une travaillait la terre, et pour l’autre travaillait le bois, je me souviens du courage qui y était attaché, du labeur qui en découlait. c’est un profond respect que je ressens à cet égard, de la fierté d’avoir reçu ces valeurs. chacun porte son histoire d’homme. une vie simple passée dans le temps, un temps qui appartient à chacun, comme tout le monde, mais comme personne d'autre. ces gens de terroir, ces gens d’honneur, souvent livrés à eux-mêmes, acharnés à nourrir leur famille et le peuple à travers l’histoire, en des temps réputés si difficiles, ce sont de grandes histoires de simples gens fascinants. c’est tellement compliqué de rester simple, que je suis subjugué par ceux qui savent le rester. alors je vais inlassablement à leur rencontre. passent, passent, les hivers blanchissent tout. la photographie ou ces instants indicibles révèlent une émotion lumineuse qui prend naissance au bout du jour, à la naissance de l'obscurité. <iframe src="https://www.facebook.com/plugins/post.php?href=https%3a%2f%2fwww.facebook.com%2fjchristophelaforge%2fposts%2f10155569479384178&width=500" width="500" height="485" style="border:none;overflow:hidden" scrolling="no" frameborder="0" allowtransparency="true"></iframe> posté par racinemedia à 18:26 - * photographie de prises de vie. - commentaires [6] - permalien [ # ] tags : angoumois , charente , conteur , dordogne , ethnologue , expo , haute vienne , jean-christophe , jean-christophe laforge , laforge , limousin , patrimoine humain , photographe , prise de vie , prise de vue , province , périgord. , raconteur , rencontre , ruralité 09 juin 2008 les petites histoires. chez pépé et mémé la ferme est à la limite de haute-vienne, en plein pays granitique avec les rochers à fleur de pré, fendus de "rigaillous" gardant une humidité salutaire l'été, pour conserver une bonne herbe pour les vaches, le pays des genêts à faire la litière, en autres, le pays aussi des vipères rouges que l'on trouvait facilement quand on gardait les vaches aux "loges", le chemin le plus long pour aller les faire paître. "coireaud" et "les vergnes", c'était de la rigolade, on y était en 20, 30 minutes. entre 1960 et 1970, c'était mes vacances à moitié avec mes autres grands parents de l'autre côté de la commune, ceux qui l'un travaillait dans sa loge à faire des cercles, des fagots, des marquants et surtout de la latte, et elle qui était couturière du hameau de nanteuil. la ferme du dessus était traversée par une petite route, la partie à gauche avec la maison, la chaudière où la mémé faisait cuire les pommes de terre et les topinambours pour les cochons, on y faisait "marende" (goûter de 4 heures). l'odeur était tendre et chaude, aujourd'hui belle et aimante comme grand-mère, les poules tentaient d'entrer picorer les patates qui sortaient de la cuve sans doute pour les mêmes raisons, un vrai dessert. la chaudière était au bout du bâtiment, au bord de la route, c'est là que quelques voisins arrêtaient leur vélo pour bavarder un peu. le hangar devant la maison, en dessus de la mare si mystérieuse à l'entrée du petit potager. cette mare enfoncée dans sa verdure épaisse, la source captée et identifiée par son bâti circulaire en pierre là où grouillaient têtards et autres bestioles peu visibles mais bruyantes à notre approche, effrayante aussi car si colorée d'épaisseurs végétales que l'on ne voyait pas le fond et on n'imaginait un abîme. plus haut, derrière le hangar des outils agricoles, le jardin des conserves, haricots, petits pois, et pommes de terre bien sûr, plus grand, plus rébarbatif car à la saison cela signifiait équeuter, écosser, des travaux que je ne goûtais guèr